Je ne suis pas définie uniquement par mon métier. Je ne passe pas ma vie, à faire des plans ou sur des sites de décoration. J’ai envie que ce blog me ressemble. C’est pourquoi, une fois par mois, je vous partagerai ce que j’ai lu, regardé, écouté, mes coups de cœur…
Histoire que vous me connaissiez un peu plus.
Voir
DAISY JONES & THE SIX
ça m’a tenu quelques soirées, c’était agréable, mais pas ouf !
J’ai trouvé les personnages trop lisses, pas assez marqué par leurs blessures. Ce n’est pas assez creusé. J’ai souvent cette remarque qui me vient quand tout est lisse. Imaginez un personnage habillé tout en blanc. Il est roué de coup dans la boue, on le voit grimacer, souffrir. Et quand c’est fini, il n’a ni blessure ni boue sur sa tenue et le sourire revient. Eh bien, c’est ce que j’ai ressenti avec cette mini-série.
D’un autre côté, j’ai adoré les costumes, notamment les tenues de Daisy et de Simone.
Un autre point faible de cette mini-série, qui n’est pas totalement négligeable, c’est la musique. Et pour un groupe de rock, j’ai trouvé les chansons plutôt folks et aucune ne s’est vraiment dégagée du lot.
Plus je réfléchis, plus je me dis que l’interview des personnages n’est très réaliste. Je crois qu’il y a 20 ans qui sépare l’histoire de l’interview et j’ai l’impression qu’il n’y a qu’un personnage qui ait vieilli, les autres n’ont pas bougé.
GEN V
J’avais adoré The Boys. Je ne sais pas si c’est parque l’on voit le côté noir des super héros ou pour le fait que l’on ne sait jamais à quoi s’attendre.
En tout cas, quand ils ont sorti Gen V, qui est un spin off, j’étais sceptique, mais j’ai tenté le premier épisode et je me suis fait happer.
Je retrouve tout à fait l’univers de the Boys dans Gen V. C’est gore, si vous n’aimez pas le sang, ne regardez pas. Ils vont très loin dans les idées dégoutantes. Je me demande comment ces idées leur arrivent. Le brainstorming doit être dingue. Autant, je n’aime pas les films ou séries où l’on sursaute tout le temps, autant la vue du sang, le genre gore ne me dérange pas du tout. Je trouve ça même très drôle. J’imagine les acteurs dans des tenues, pour certains improbables, recouverts de gelée ou autre truc gluant, en train de réciter leur texte.
C’est une série qui fait aussi réfléchir. Au-delà du gore, la série montre que la différence fait peur, que vous soyez « normal » ou « super », il y aura toujours quelqu’un qui a peur, qui veut contrôler ou qui veut prendre le pouvoir, ou encore qui se sent supérieur. On peut faire le parallèle du rejet des « super » ou des « normaux » avec le rejet que les humains font des humains différents d’eux. Je ne fais pas la liste, elle est malheureusement trop longue.
En tout cas, si le genre gore ne vous dérange pas, je vous conseille de regarder The Boys puis Gen V. Dans cet ordre !
Par conte, interdit aux enfants !!!
Dans vos oreilles
« COURSES ÉPIQUES »
de Guillaume Lalu
Je suis tombée par hasard ou pas. (Vive les algorithmes et les réseaux sociaux …)
Ce n’est pas un podcast sur la course, mais plutôt des histoires de vie en lien avec la course. J’ai été attirée par l’épisode de Paulette et Gaëtan.
Paulette est la grand-mère de Gaëtan, elle a quatre-vingts ans et lui une trentaine. Ils ont fait le marathon des sables au Maroc.
Le Marathon des sables, C’est une course dans le désert où l’on fait 70 ou 120 km au choix. C’est une course en autonomie. Vous avez votre nourriture, vos vêtements, votre nécessaire de toilette et votre couchage sur le dos durant ces trois jours de course.
Leur histoire est magnifique. J’ai été très émue à chaque fois que la voix de Paulette se mettait à trembler. Je ne veux pas vous dévoiler leur histoire, écoutez-la, c’est superbe. J’espère qu’une chose : être comme Paulette à mes 80 ans, en forme et bien entourée.
Il y a de nombreuses histoires dans Course Épique, pour l’instant, je n’en ai écouté que deux et ces deux parcours, ce sont des personnes extrêmement fortes et courageuse.
« BISTROSCOPIE »
de Charline Vanhoenacker
Vous allez dire, elle aime bien Charline ! Hé bien oui. J’écoutais avec plaisir “ par jupiter” dès que je le pouvais. Maintenant, j’écoute avec plaisir lors de mes sorties de plusieurs km, “le grand dimanche soir”. J’aime le décalage, les blagues, le fait qu’ils soient nombreux et donc on ne s’ennuie jamais.
Alors quand j’ai vu qu’elle avait aussi une autre émission, j’ai écouté. Bistroscopie est un tête-à-tête en toute décontraction avec un invité. En gros, ils discutent autour d’un verre. Cette fois, Charline est seule pour parler de l’actualité de son invité. C’est pertinent, intéressant et forcement drôle.
L’épisode qui m’a le plus marqué, c’est celui avec Luz. J’ai autant ri que réfléchi. Et ça, j’adore.
Lire
Ce mois-ci, j’ai commencé plusieurs livres, d’abord “Testoterror” de Luz, “la définition du bonheur” de Catherine Cusset et “Les grandes oubliées” de Titou Lecoq. Mais aucun de terminé. Du coup, je ne peux pas vous en parler, pas encore.
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je ne prends pas assez de temps pour la lecture. J’adore ça, mais me poser pour lire est un exercice difficile. Pas pour lire, hein, mais pour me poser. J’ai toujours mille choses à faire. Pourtant, le temps calme existe bien chez nous. C’est d’ailleurs là où les enfants lisent sagement, pas un bruit. J’adore ! Mais c’est souvent le moment où nous finissons la vaisselle, rangeons un truc, vérifions le trajet, cuisinons quelque chose pour le soir… Et, hop, le temps calme est terminé, le bruit revient, les activités reprennent. Notre moment calme s’est envolé.
Marion, tu pourrais lire le soir ! C’est vrai. Sauf que le soir, je lis deux pages et c’est terminé. Je m’endors. Du coup, le lendemain, je relis ces deux pages donc je ne me souviens à peine. Je n’avance pas, je ne comprends plus, je patine et ce n’est pas très plaisant.
Pour vous en parler le mois prochain, je me mets au défi de finir au moins deux de ces livres. On dit deux, parce que c’est le mois de Noël, donc le plus rempli de l’année non ?
Courses
Marathon du Beaujolais
Nous avons testé la course du marathon family du beaujolais, en famille, bien sûr ! Vous connaissez ? Sûrement le marathon du Beaujolais où des « fous » font 42 km déguisés et s’abreuvent de Beaujolais durant les ravitaillements.
Vous avez bon ! À part que nous, on a fait la course des familles, c’est-à-dire avec les enfants. C’est une boucle de 2,5 km, possibilité de faire un deuxième tour, dans le centre-ville de Villefranche, le tout déguisé !
Ce déguisé, ce n’est pas tout à fait notre truc, mais finalement, la veille, on s’est pris au jeu.
On a fouillé dans nos placards pour trouver une tenue adéquate, parce qu’il faut quand même courir ! Nous avions donc un footballeur lyonnais, une enquêtrice, un All Black et une fille des années 80. Quand nous sommes arrivés sur place, après avoir traversé Lyon en transport et pris le train déguisé (je vous laisse imaginer la tête des personnes que nous avons croisées), nous nous sommes rendu compte que nous étions très soft.
Je ne sais pas si vous avez déjà vu les images de cette course, mais les gens y vont à fond !
Après avoir fait un échauffement rythmé aux musiques actuelles des enfants, le départ a été lancé avec une ambiance de fou. Le premier tour fut lent, car il y avait beaucoup de monde, ça nous a permis de voir le parcours et de nous échauffer. Nombreux sont ceux qui s’arrêtent au premier tour, mais nous, on a continué pour faire les 5km. Du coup, nous avions la route pour nous tout seul, mais dès la première montée les enfants m’ont larguée vite fait. Trop lente maman.
Moi qui m’entraine trois fois par semaine, mon égo en a pris un coup. Je les ai rejoints à l’arrivée, très fière de mes enfants, qui ont fait 5km sans problème. Ensuite, distribution des médailles, collation et animations pour les enfants.
Je vous conseille de tester cette course que vous soyez déguisé ou non. L’ambiance et l’organisation sont top. Nous avons bien rigolé. On a pu assister aux départs d’autres courses et à l’arrivée du marathon. On a vu des costumes de fous et on aurait bien aimé savoir s’ils ont réussi à finir la course !